#, 3,5 étoiles

5150 rue des Ormes

5150, rue des Ormes de Patrick Senécal

Premier roman de Patrick Senécal publié la première fois en 1994 puis une deuxième fois en 2001 dans sa version finale.

 

 

Yannick, 23 ans, fait une chute avec son vélo. Légèrement blessé, il se rend à la maison la plus proche pour téléphoner à un taxi. Le 5150 rue des Ormes la maison des Beaulieu. Parce qu’il découvre un homme ensanglanté en allant à la salle de bain, il sera séquestré par cette famille. Un père maniaque de justice et d’échecs, une mère soumise à son mari et à Dieu, une ado dangereuse et une petite fille aux yeux immobiles. Le père ne veut pas l’assassiner car il ne peut pas tuer quelqu’un qui n’a rien fait de mal. C’est alors que la longue et pénible captivité de Yannick commence… Beaulieu impose finalement un marché à Yannick : pour retrouver sa liberté il doit le battre aux échecs, mais celui-ci est un champion imbattable.

 

J’ai bien aimé ce roman car la psychologie des personnages est bien campée. Ce thriller est raconté par Yannick qui nous relate sa captivité et par les extraits du journal de Maude, la mère. Au fil du roman, la folie des personnages se découvre peu à peu et l’intrigue glisse délicatement vers la folie, vers un dérèglement des valeurs. Par contre, la durée de la captivité de Yannick apporte une certaine longueur au roman ainsi que les descriptions d’émotions répétitives.
 
La note : 3.5 étoiles

 

Lecture terminée le 15 mars 2009

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